Le Conseil d’Etat réuni en Assemblée Générale Plénière le 3 mai 2018 a proposé au Gouvernement de « supprimer l’interdiction générale de la publicité directe ou indirecte et de poser un principe de libre communication des informations par les praticiens au public, sous réserve du respect des règles gouvernant leur exercice professionnel. »
La Haute juridiction considère que les professionnels de santé doivent pouvoir communiquer sur leur compétence, leur pratique et les honoraires et coûts de leurs prestations.
Le Conseil d’Etat fait référence à un arrêt du 4 mai 2017 de la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) qui a jugé qu’une législation nationale interdisant de manière générale et absolue toute publicité pour des prestations de soins dentaires était contraire au droit de l’Union Européenne.
Cet arrêt, revêtant une importance toute particulière, a fait l’objet d’un communiqué de presse de la CJUE intitulé « une interdiction générale et absolue de toute publicité pour des prestations de soins buccaux et dentaires est incompatible avec le droit de l’Union ».